Into the Galaxy

Une semaine de culture – Semaine 9 3 mars 2010

Vu que j’ai laissé ce blog en friche et qu’honnêtement je ne tiens pas à le reprendre de façon assidue, je me contenterais de passer ici quand le vent m’y portera.

Je vais commencer cette première semaine (semaine 9 donc…) avec un compte rendu du film Avatar. S’il y a des fans absolus de ce films, rien ne sert de continuer la lecture de ce paragraphe car je n’ai nullement l’envie de faire l’apogée de cette vaste supercherie cinématographique ! La seule et unique chose que je veux bien admettre, c’est la qualité visuelle du divertissement. On s’en prend plein les mirettes dans le monde des grands hommes bleus. J’ai comme beaucoup apprécié cette communion colorée entre les Na’vi et leur planète. On aurait pu se croire dans l’imaginaire d’un Miyazaki; une sorte de rencontre improbable entre Princesse Mononoke et la tribu des Schtroumpfs.
Je reviens sur ce qui m’intéresse le plus dans ce film: l’histoire. Et elle est là la supercherie ! C’est même du grand foutage de gueule tellement tout était convenu. On a eu le droit à la totale du déjà-vu. Les militaires qui ne pensent que par les armes. Le grand méchant avec ses balafres et qui est tué à la fin par les gentils. Le type qui s’infiltre mais qui pris de remords retourne sa veste et défend les Na’vi. L’autochtone qui tombe amoureuse du traitre parce qu’en fait dans son cœur elle sait qu’il est gentil ce méchant qui s’est joué d’elle parce qu’ au début il pensait avoir fait les bons choix, mais qu’en fait Pandora et les Na’vi lui ont ouvert les yeux alors il n’avait plus vraiment envie d’être ce bel enfoiré que le grand méchant vilain pas beau lui avait demandé d’être allant à l’encontre de la scientifique d’apparence froide mais qui a compris que le gentil paralytique n’était pas vraiment comme les vilains militaires… Je crois que je pourrais continuer cette série de mièvrerie pendant des plombes. Ce qui me dérange le plus, c’est que rien dans ce scénario de film ne vaut le tapage et son succès au box-office.
Le cinéma doit certes rester un divertissement. Mais se donner les moyens d’un chef d’œuvre technique en se basant sur un scénario de téléfilm,  moi ça m’écœure car ce n’est pas du bon cinéma et malheureusement c’est celui-ci qui a rempli le plus les salles.


Fort heureusement, quand on aime les scénarios bien ficelés, les histoires dîtes à tiroirs, on peut se rabattre sur certaines séries TV. Je veux bien admettre qu’elles ont parfois du mal à nous surprendre au fil des saisons. Prison Break qui avait fait un carton avec sa première saison s’est complètement ramassée dès la seconde saison. Trop de théories du complot tue la théorie du complot aurait convenu Adam Smith s’il avait eu la télévision au 18ième siècle ! Par contre, dans la série Damages tout se goupille tellement justement qu’on assiste à une sorte de balai d’informations qui nous parviennent de façon anachronique. Pour ceux qui n’auraient pas suivi la sortie de Damages, on pourrait le résumer ainsi: jeune avocate novice et vierge de tout vice trouve en son nouveau patron et mentor les idées les plus rotors pour percer affaires personnelles et affaires aux personnes. Un peu de prose sur ces quelques lignes n’est pas de trop pour affronter Patty Hewes (campée par la terrifiante Glenn Close), avocate de renom qui vous glace le sang juste d’un regard. Alors quand elle met le nez dans les affaires d’Arthur Frobisher (saison 1) puis de Walter Kendrick (saison 2), elle alterne magistralement ses techniques d’enquête entre finesse et bulldozer.
Sauf qu’il serait stupide de croire que la série repose uniquement sur Patty Smith. L’autre pièce maîtresse s’appelle Ellen Parson (Rose Byrne). Je résumerais cette actrice à ses yeux et à son maquillage. Si sa patronne glace le sang d’un regard, Ellen Parson, elle, vous fait bouillir. D’apparence aussi dure que du marbre, en regardant on devinerait presque un esprit aussi machiavélique qu’elle est jeune. Elle devient à la fois le sosie de sa patronne et son contraire.
Excellente série donc, dont il me tarde de voir la troisième saison et le comportement de ces deux lionnes.

La Canada sait nous offrir bien mieux que ses jeux olympiques. Vancouver s’était la patrie de feu The Organ, l’excellent groupe de filles révélées dans la série The L Word. Là on s’échappe de Vancouver pour aller découvrir, ou plutôt redécouvrir You say party ! We say die ! et leur troisième album XXXX. (l’année passée on a découvert The XX, là je suppose qu’il y a de la surenchère! Ceci-dit le style reste radicalement différent !!!) L’album se veut new-wave, parfois electro/dance. Moi j’apprécie ! Je vous engage volontiers à aller écouter Hit The Floor et Lose all time, les deux précédents albums. En attendant voici le clip de There is XXXX. Perso j’aime, mais ça ne reflète pas vraiment l’album dans sa globalité.

 

Infernal Affairs (Andrew Lau & Alan Mak – 2004) 22 novembre 2009

L’histoire: Ming est une taupe dans la police de Hong Kong, implantée là par les bons soins du patron de la triade. Yan est un policier infiltré dans la triade depuis dix ans. Son casier judiciaire bien alourdi par les années est là pour témoigner de sa réussite.

Parfaite symétrie des situations et des hommes : Ming et Yan sont également fatigués des rôles que leur font jouer, dans l’ombre, leurs patrons respectifs. Ming rêve de devenir un vrai policier. Yan est las de tuer au nom de la justice et voudrait pouvoir se retirer enfin.

Mon avis: J’avais vu ce film il y a plus d’un an en lui attribuant une note de 6 sur 10. Aujourd’hui, je me demande comment j’ai pu sous-noter ainsi ce petit chef d’œuvre. Après m’être fait un cycle de polars et autres films asiatiques l’an passé, je reconnais un très grand talent dans le cinéma asiatique. Ici, ce film hong-kongais est constitué d’un scénario simple mais pour le moins efficace. Le tout est mené en une heure et demie par des acteurs qui n’ont absolument rien à envier aux pointures américaines.

Ma note: 8/10

 

OSS 117 Rio ne répond plus ( Michel Hazanavicius – 2009 ) 26 octobre 2009

OSS 117 Rio ne répond plusL’histoire: Douze ans après Le Caire, OSS 117 est de retour pour une nouvelle mission à l’autre bout du monde. Lancé sur les traces d’un microfilm compromettant pour l’Etat français, le plus célèbre de nos agents va devoir faire équipe avec la plus séduisante des lieutenants-colonels du Mossad pour capturer un nazi maître chanteur. Des plages ensoleillées de Rio aux luxuriantes forêts amazoniennes, des plus profondes grottes secrètes au sommet du Christ du Corcovado, c’est une nouvelle aventure qui commence. Quel que soit le danger, quel que soit l’enjeu, on peut toujours compter sur Hubert Bonisseur de la Bath pour s’en sortir…

Mon Avis: Le premier opus était drôle. Celui-ci, nettement moins. Michel Hazanavicius a trop misé sur les mimiques précises de Jean Dujardin. Celui-ci est toujours irréprochable à mes yeux, mais cela n’a pas suffit à faire de cette suite la même réussite que Le Caire nid d’espions. Dommage, car le premier OSS m’avait vraiment fait marrer !

Ma note: 4/10

 

Les Noces Rebelles ( Sam Mendes – 2009 ) 22 octobre 2009

Les Noces RebellesL’histoire: Dans l’Amérique des années 50, Frank et April Wheeler se considèrent comme des êtres à part, des gens spéciaux, différents des autres. Ils ont toujours voulu fonder leur existence sur des idéaux élevés. Lorsqu’ils emménagent dans leur nouvelle maison sur Revolutionary Road, ils proclament fièrement leur indépendance. Jamais ils ne se conformeront à l’inertie banlieusarde qui les entoure, jamais ils ne se feront piéger par les conventions sociales.

Pourtant, malgré leur charme et leur insolence, les Wheeler deviennent exactement ce qu’ils ne voulaient pas : un homme coincé dans un emploi sans intérêt ; une ménagère qui rêve de passion et d’une existence trépidante. Une famille américaine ordinaire ayant perdu ses rêves et ses illusions.

Décidée à changer de vie, April imagine un plan audacieux pour tout recommencer, quitter leur petite routine confortable dans le Connecticut pour aller vivre à Paris…

Mon avis: Jack et Rose ont eu raison de sombrer dans le Titanic et de renaître dans ce film beaucoup moins enduit de bons sentiments, mais plutôt capable de nous montrer notre propre face cachée, bien souvent plus sombre que celle montrée en société.
S’il est pour moi incontestable que DiCaprio et Winslet ont un talent au dessus du lot du monde des acteurs et que dans ce film ils peuvent l’exprimer à sa juste mesure (avec une préférence tout de même pour Kate), je tiens à noter et saluer aussi les excellents passages de Michael Shannon (alias John Givings le nevrosé ). Il réussit à foutre en l’air le monde merveilleux de Revolutionary Road et à amener une scène de dispute entre April et Frank des plus scotchantes !
Petit détail qui m’embête même s’il n’a aucune incidence sur la qualité du film, c’est le titre. Le titre original est « Revolutionary Road », qui correspond à la rue où se situe la formidable maison des formidables Wheeler. Pourquoi l’avoir transformé en « Les Noces Rebelles » ? OK, c’est le sujet du film, mais on n’est tout de même pas obligé d’expliquer tout au premier degré dans le titre d’un film ! Dans un film où il y a de l’action, je comprends. Tu regardes Alien pour voir des… aliens ! Tu regardes Le Parrain pour voir un Parrain de la mafia ! Tu regardes un film dit dramatique pour travailler tes émotions, pas pour pour qu’on te les serve sur un plateaux. Je trouve donc dommage que Revolutionary Road n’est pas été préféré pour la sortie française. On n’est pourtant pas plus cons que les autres !!!

Ma note: 8/10

 

Paris ( Cédric Klapisch – 2008 ) 21 juillet 2009

ParisL’histoire: C’est l’histoire d’un Parisien qui est malade et qui se demande s’il va mourir. Son état lui donne un regard neuf et différent sur tous les gens qu’il croise. Le fait d’envisager la mort met soudainement en valeur la vie, la vie des autres et celle de la ville toute entière.

Des maraîchers, une boulangère, une assistante sociale, un danseur, un architecte, un SDF, un prof de fac, une mannequin, un clandestin camerounais… Tous ces gens, que tout oppose, se retrouvent réunis dans cette ville et dans ce film.

Vous pouvez penser qu’ils ne sont pas exceptionnels mais, pour chacun d’entre eux, leur vie est unique. Vous pouvez croire que leurs problèmes sont insignifiants, mais, pour eux, ce sont les plus importants du monde.

Mon avis: Je suis un peu furax ! J’avais manqué de peu le film au cinéma en me disant que ce n’était pas trop grave vu l’accueil très mitigé des critiques. Comme chacun sait, ils ne sont pas parole d’évangile. Car Paris est belle et Paris est beau. Je pense même que ce film est une jolie histoire sur les parisiens plus que sur leur ville même.
La méthode Klapisch fait toujours son effet. L’élément premier, c’est le scénario dont il est responsable. Quand un réalisateur est aussi scénariste de son film, on peut aisément imaginer qu’il sait exactement ce qu’il veut. Une histoire de Cédric Klapisch, c’est toujours un joyeux bordel d’histoires plurielles. Et ça marche à chaque fois !
Second point, c’est Romain Duris en tête de liste d’une pléiade d’actrices et d’acteurs dont il ne faut rien jeter. De l’assistante boulangère à l’historien, tout le monde y joue merveilleusement son rôle. Et je dois dire que je suis fasciné quant à la façon qu’à Klapisch de rendre à chaque rôle et donc du coup à chaque acteur une justesse millimétrée.
Enfin, le dernier point et non des moindres, c’est la bande son ! Elle reste assez variée et bien choisie. On retrouve le groupe Kraked Unit entendu déjà sur les Poupées Russes.

Ma note: 8,5/10

 

Persepolis ( Marjane Satrapi & Vincent Paronnaud – 2007 ) 14 juillet 2009

PersepolisL’histoire: Téhéran 1978 : Marjane, huit ans, songe à l’avenir et se rêve en prophète sauvant le monde. Choyée par des parents modernes et cultivés, particulièrement liée à sa grand-mère, elle suit avec exaltation les évènements qui vont mener à la révolution et provoquer la chute du régime du Chah.

Avec l’instauration de la République islamique débute le temps des « commissaires de la révolution » qui contrôlent tenues et comportements. Marjane qui doit porter le voile, se rêve désormais en révolutionnaire.

Bientôt, la guerre contre l’Irak entraîne bombardements, privations, et disparitions de proches. La répression intérieure devient chaque jour plus sévère.

Dans un contexte de plus en plus pénible, sa langue bien pendue et ses positions rebelles deviennent problématiques. Ses parents décident alors de l’envoyer en Autriche pour la protéger.

A Vienne, Marjane vit à quatorze ans sa deuxième révolution : l’adolescence, la liberté, les vertiges de l’amour mais aussi l’exil, la solitude et la différence.

Mon avis: Enfin j’ai vu Persepolis ! Je peux tout de suite vous dire qu’il fait partie de mes films préférés. C’est engagé, drôle, émouvant, révoltant… bref, l’adaptation de la bande dessinée de Marjane Satrapi est un bijou cinématographique. Je n’ai donc pas grand chose à rajouter pour encenser un film que son visionnage par vous même ne pourrait faire !
Par contre, je peux parler vite fait du dvd. Je viens de regarder le making-of de l’animation et on y découvre une Marjane assez exubérante un travail de fourmis de toute l’équipe. Même si le dessin est simple et sobre, le travail a été effectué à « l’ancienne » sur papier et avec une équipe de traçage au feutre. Le boulot des bruiteurs est aussi drôle que minutieux. Enfin, le doublage de Marjane est interprété par Chiara Mastroianni (que l’on voit dans le making-of), sa mère par Catherine Deneuve et sa grand-mère par Danielle Darieux.

Ma note: 9/10

 

Burn After Reading ( Joel & Ethan Coen – 2008 ) 12 juillet 2009

Burn After ReadingL’histoire: Osborne Cox, analyste à la CIA, est convoqué à une réunion ultrasecrète au quartier général de l’Agence à Arlington, en Virginie. Malheureusement pour lui, il découvre rapidement l’objectif de cette réunion : il est renvoyé. Cox ne prend pas très bien la nouvelle. Il rentre chez lui à Georgetown pour écrire ses mémoires et noyer ses ennuis dans l’alcool – pas nécessairement dans cet ordre. Sa femme, Katie, est consternée, mais pas vraiment surprise. Elle a une liaison avec Harry Pfarrer, un marshal fédéral marié pour qui elle décide alors de quitter Cox.

Quelque part dans une banlieue de Washington, à des années-lumière de là, Linda Litzke, employée au club de remise en forme Hardbodies Fitness, a du mal à se concentrer sur son travail. La seule chose qui l’intéresse, c’est l’opération de chirurgie esthétique d’ampleur qu’elle désire subir. Elle compte sur son collègue, Chad Feldheimer, pour faire son boulot à sa place. Linda est à peine consciente que le directeur de la salle de sport, Ted Treffon, est fou d’elle, même si elle rencontre d’autres hommes via Internet.

Lorsqu’un CD contenant des informations destinées au livre de Cox tombe accidentellement entre les mains de Linda et Chad, tous deux décident de tirer parti de cette aubaine. Alors que Ted se fait du souci, persuadé que « rien de bon ne sortira de tout ça », les événements se précipitent et échappent bientôt à tout contrôle, occasionnant une série de rencontres aussi dangereuses qu’hilarantes…

Mon avis: Ce n’est peut-être pas le mieux des frangins Coen, mais ça reste un bon film. Comme à leur habitude, l’histoire se complique très vite et les personnages sont haut en couleurs. Peut-être que le défaut de ce film réside dans son point fort: le casting! Pitt et Clooney chez Soderbergh ça marche du tonnerre. Ici, ils me laissent de marbre !!! A l’inverse, Malkovitch, Frances MacDormand et J.K. Simmons honorent à merveille leurs personnages respectifs.

Ma note: 6.5/10

 

La Révolution française 17 juin 2009

De mémoire, j’ai toujours eu la chance durant mes années collège et lycée d’avoir des profs ayant le bon goût de choisir des oeuvres cinématographiques de grande qualité pour étayer leurs cours. Mon prof de philo par exemple était amateur du Nom de la Rose et aussi d’Amadeus (que j’avais vu au collège par ailleurs). Une prof de français nous avait passé le film L’Ecume des Jours tiré du roman de Boris Vian et réalisé par Charles Belmont.
J’ai eu aussi une petite prof d’histoire qui nous avait passé La Révolution Française. Le film en deux parties (Les Années Lumières et Les Années Terribles) dure tout de même 5h24 !!! Ça faisait des années que comme beaucoup j’avais envie de le revoir. Et bien depuis le 11 juin, le film est enfin disponible en DVD (20€). Alors à l’occasion, courrez à la Fnac et achetez-le. Moi c’est ce que je vais faire dès que j’en aurai l’occasion.
Pour un film de 1989 (de Robert Enrico et Richard T. Heffron), il y avait quand même une belle brochette d’acteurs: Klaus-Maria Brandauer, François Cluzet, Peter Ustinov, Claudia Cardinale, Michel Duchaussoy, Sam Neill, Jean-François Balmer, Jane Seymour, Jean-François Stevenin, Michel Galabru, Dominique Pinon, Philippine Leroy-Beaulieu, Christopher Lee

La Révolution Française

 

Vicky Cristina Barcelona ( Woody Allen – 2008 ) 4 juin 2009

L’Auberge (Sex)pagnole

Vicky Cristina BarcelonaL’histoire: Vicky et Cristina sont d’excellentes amies, avec des visions diamétralement opposées de l’amour : la première est une femme de raison, fiancée à un jeune homme respectable ; la seconde, une créature d’instincts, dénuée d’inhibitions et perpétuellement à la recherche de nouvelles expériences sexuelles et passionnelles.

Lorsque Judy et Mark, deux lointains parents de Vicky, offrent de les accueillir pour l’été à Barcelone, les deux amies acceptent avec joie : Vicky pour y consacrer les derniers mois de son célibat à la poursuite d’un master ; Cristina pour goûter un changement de décor et surmonter le traumatisme de sa dernière rupture.

Un soir, dans une galerie d’art, Cristina « flashe » pour le peintre Juan Antonio, bel homme à la sensualité provocante. Son intérêt redouble lorsque Judy lui murmure que Juan Antonio entretient une relation si orageuse avec son ex-femme, Maria Elena, qu’ils ont failli s’entre-tuer.

Plus tard, au restaurant, Juan Antonio aborde Vicky et Cristina avec une proposition des plus directes : s’envoler avec lui pour Oviedo, consacrer le week-end à explorer les beautés de la ville, à boire du bon vin et à faire l’amour. Vicky est horrifiée ; Cristina, ravie, la persuade de tenter l’aventure…

Mon avis: C’est avec beaucoup de plaisir que j’ai retrouvé un de mes réalisateurs préférés: Woody Allen. Le névrosé New-Yokais transpose encore une fois à merveille ses histoires habituellement américaines dans notre bonne vielle Europe. Cette fois-ci il s’en prend à Barcelone et surtout au sang chaud et romantique de l’ibérique joué à merveille par un Javier Bardem heureusement moins effrayant que dans No Country For Old Men. Dans le genre névrosée, Penelope Cruz s’en tire très bien. C’est qu’elle ferait peur en artiste libérée !!! Rebecca Hall ( Vicky ) fait un très bon second film à l’inverse de Scarlett Johansson qui depuis le succès de Lost in Translation me laisse trop souvent sur ma faim !
Voilà, Vicky Cristina Barcelona est juste un nouvel imbroglio amoureux à la manière de Woody Allen, et c’est plutôt réussi !

Ma note: 7,5/10

 

My Blueberry Nights ( Wong Kar-Wai – 2007 ) 1 juin 2009

My Blueberry NightsL’histoire: Après une rupture douloureuse, Elizabeth se lance dans un périple à travers l’Amérique, laissant derrière elle une vie de souvenirs, un rêve et un nouvel ami – un émouvant patron de bar – tout en cherchant de quoi panser son coeur brisé. Occupant des emplois de serveuse, Elizabeth se lie d’amitié avec des clients dont les désirs sont plus grands que les siens : un policier tourmenté et sa femme qui l’a quitté, une joueuse dans la déveine qui a une affaire à régler.

A travers ces destins individuels, Elizabeth assiste au spectacle du véritable abîme de la solitude et du vide, et commence à comprendre que son propre voyage est le commencement d’une plus profonde exploration d’elle-même.

Mon avis: Des fois, même si on a tous les éléments d’un bon film, ça ne marche pas. Du coup, ça sauve les meubles. Car pour ma part, je suis déçu pour m’être ennuyé durant la première partie du film. C’est beau… c’est très beau… mais un peu chiant.
Même si je ne suis pas fan de la musique de Norah Jones, j’attendais de sa part une prestation à la hauteur des critiques dithyrambiques entendues à la sortie du film. Je ne suis ni déçu, ni ravi, juste  » pas emballé « , comme pour le film. Même Jude Law ( valeur plus que sûre )  ne m’a pas trancendé. Par contre, un bon point à Natalie Portman, Rachel Weisz et David Strathairn, seuls acteurs et seuls personnages donnant un tant soit peu de rythme au film de Wong Kar-Wai.
Si je dois finir par quelque chose d’important dans ce film, c’est l’image. Tous les plans sont colorés rendant les décors souvent plus vivants que les situations elles-mêmes !!!

Ma note: 6.5/10