Vu que j’ai laissé ce blog en friche et qu’honnêtement je ne tiens pas à le reprendre de façon assidue, je me contenterais de passer ici quand le vent m’y portera.
Je vais commencer cette première semaine (semaine 9 donc…) avec un compte rendu du film Avatar. S’il y a des fans absolus de ce films, rien ne sert de continuer la lecture de ce paragraphe car je n’ai nullement l’envie de faire l’apogée de cette vaste supercherie cinématographique ! La seule et unique chose que je veux bien admettre, c’est la qualité visuelle du divertissement. On s’en prend plein les mirettes dans le monde des grands hommes bleus. J’ai comme beaucoup apprécié cette communion colorée entre les Na’vi et leur planète. On aurait pu se croire dans l’imaginaire d’un Miyazaki; une sorte de rencontre improbable entre Princesse Mononoke et la tribu des Schtroumpfs.
Je reviens sur ce qui m’intéresse le plus dans ce film: l’histoire. Et elle est là la supercherie ! C’est même du grand foutage de gueule tellement tout était convenu. On a eu le droit à la totale du déjà-vu. Les militaires qui ne pensent que par les armes. Le grand méchant avec ses balafres et qui est tué à la fin par les gentils. Le type qui s’infiltre mais qui pris de remords retourne sa veste et défend les Na’vi. L’autochtone qui tombe amoureuse du traitre parce qu’en fait dans son cœur elle sait qu’il est gentil ce méchant qui s’est joué d’elle parce qu’ au début il pensait avoir fait les bons choix, mais qu’en fait Pandora et les Na’vi lui ont ouvert les yeux alors il n’avait plus vraiment envie d’être ce bel enfoiré que le grand méchant vilain pas beau lui avait demandé d’être allant à l’encontre de la scientifique d’apparence froide mais qui a compris que le gentil paralytique n’était pas vraiment comme les vilains militaires… Je crois que je pourrais continuer cette série de mièvrerie pendant des plombes. Ce qui me dérange le plus, c’est que rien dans ce scénario de film ne vaut le tapage et son succès au box-office.
Le cinéma doit certes rester un divertissement. Mais se donner les moyens d’un chef d’œuvre technique en se basant sur un scénario de téléfilm, moi ça m’écœure car ce n’est pas du bon cinéma et malheureusement c’est celui-ci qui a rempli le plus les salles.
Fort heureusement, quand on aime les scénarios bien ficelés, les histoires dîtes à tiroirs, on peut se rabattre sur certaines séries TV. Je veux bien admettre qu’elles ont parfois du mal à nous surprendre au fil des saisons. Prison Break qui avait fait un carton avec sa première saison s’est complètement ramassée dès la seconde saison. Trop de théories du complot tue la théorie du complot aurait convenu Adam Smith s’il avait eu la télévision au 18ième siècle ! Par contre, dans la série Damages tout se goupille tellement justement qu’on assiste à une sorte de balai d’informations qui nous parviennent de façon anachronique. Pour ceux qui n’auraient pas suivi la sortie de Damages, on pourrait le résumer ainsi: jeune avocate novice et vierge de tout vice trouve en son nouveau patron et mentor les idées les plus rotors pour percer affaires personnelles et affaires aux personnes. Un peu de prose sur ces quelques lignes n’est pas de trop pour affronter Patty Hewes (campée par la terrifiante Glenn Close), avocate de renom qui vous glace le sang juste d’un regard. Alors quand elle met le nez dans les affaires d’Arthur Frobisher (saison 1) puis de Walter Kendrick (saison 2), elle alterne magistralement ses techniques d’enquête entre finesse et bulldozer.
Sauf qu’il serait stupide de croire que la série repose uniquement sur Patty Smith. L’autre pièce maîtresse s’appelle Ellen Parson (Rose Byrne). Je résumerais cette actrice à ses yeux et à son maquillage. Si sa patronne glace le sang d’un regard, Ellen Parson, elle, vous fait bouillir. D’apparence aussi dure que du marbre, en regardant on devinerait presque un esprit aussi machiavélique qu’elle est jeune. Elle devient à la fois le sosie de sa patronne et son contraire.
Excellente série donc, dont il me tarde de voir la troisième saison et le comportement de ces deux lionnes.
La Canada sait nous offrir bien mieux que ses jeux olympiques. Vancouver s’était la patrie de feu The Organ, l’excellent groupe de filles révélées dans la série The L Word. Là on s’échappe de Vancouver pour aller découvrir, ou plutôt redécouvrir You say party ! We say die ! et leur troisième album XXXX. (l’année passée on a découvert The XX, là je suppose qu’il y a de la surenchère! Ceci-dit le style reste radicalement différent !!!) L’album se veut new-wave, parfois electro/dance. Moi j’apprécie ! Je vous engage volontiers à aller écouter Hit The Floor et Lose all time, les deux précédents albums. En attendant voici le clip de There is XXXX. Perso j’aime, mais ça ne reflète pas vraiment l’album dans sa globalité.