Into the Galaxy

Renaissance ( Christian Volckman – 2006 ) 13 avril 2009

Noir et blanc haute définition

renaissanceL’histoire: 2054. Dans un Paris labyrinthique où chaque fait et geste est contrôlé et filmé, Ilona Tasuiev, une jeune scientifique jalousée par tous pour sa beauté et son intelligence, est kidnappée. Avalon, l’entreprise qui emploie Ilona, fait pression sur Karas, un policier controversé, spécialisé dans les affaires d’enlèvement, pour retrouver au plus vite la disparue.
Karas sent rapidement une présence dans son sillage. Il n’est pas seul sur les traces d’Ilona et ses poursuivants semblent prêts à tout pour le devancer.
Retrouver Ilona devient vital : la jeune femme est l’enjeu d’une guerre occulte qui la dépasse. Elle est la clef d’un protocole mettant en cause le futur du genre humain. Le protocole Renaissance…

Mon avis: Amateurs de polars noirs, type années 50, ambiance James Ellroy, musique sombre, et amateurs de SF, type années 2050, ambiance Philip K. Dick, sachez que ce film est fait pour vous.
Si en 2006, A Scanner Darkly a fait le pari d’un visuel très coloré, dans Renaissance on refroidit vite l’atmosphère avec ce jeu de Noirs et Blancs qui rend hommage au Polar noir. Si l’hommage aux polar des années 50 est flagrant, il s’agit néanmoins d’un film de SF. Et le Paris de 2054 est l’exemple parfait de ce lien entre les deux genres. C’est bien la première fois que dans un film de SF, la vision d’une ville futuriste me paraît vraiment plausible. La vidéo surveillance qui fait partie du décor, les grandes marques omniprésentes, des technologies pas très éloignées des progrés actuels… ça fait peur, mais on s’y croirait.
Le décor planté, il ne fallait pas le gâcher avec le noir et blanc. Le film de base devait durer 2h30!!! Réduit d’un peu d’une heure, il n’enlève en rien l’intérêt de l’histoire. Tout au long de ce film, on se laisse bercer par les jeux de lumières tout autant que par l’intrigue,et aussi par la musique me rappellant le piètre film du Dahlia Noir mais dont la musique était quant à elle une réussite.

Ma note: 8/10

Paris 2054, Renaissance

Paris 2054, Renaissance